Résumé (traduit du site internet de NewClimate)
Ce rapport présente un aperçu des principales conclusions de la littérature existante :
1. Paysage
L’action infra/non étatique est de plus en plus importante dans l’UE. 40 % des émissions de GES de l’UE en 2016 sont couverts par les objectifs des différents acteurs, notamment les villes, les régions et les entreprises. Le nombre de promesses de neutralité carbone augmente également rapidement parmi les acteurs non étatiques de l’UE ; en octobre 2020, les objectifs subnationaux de neutralité carbone couvrent déjà 36 % de la population totale de l’UE. En outre, plus de 130 initiatives de coopération internationale (ICI) se concentrent sur l’atténuation des GES dans tous les secteurs de l’UE, avec des objectifs ambitieux.
2. Potentiel d’atténuation et interactions
Les acteurs non étatiques pourraient contribuer de manière significative à la réduction des émissions de GES dans l’UE. Ce potentiel d’atténuation ne peut toutefois pas être isolé des ambitions climatiques nationales ou européennes ; les réductions des émissions de GES ne peuvent être réalisées qu’en coordination avec les politiques nationales et européennes. Le potentiel élevé de réduction des émissions de GES montre qu’il existe une volonté d’agir sur le terrain et qu’il est possible d’être plus ambitieux, mais une collaboration renforcée entre les acteurs non étatiques et les décideurs politiques nationaux ou européens est nécessaire.
3. Progrès
Jusqu’à présent, nous n’avons trouvé que peu d’informations sur les progrès réalisés par les acteurs climatiques non-étatiques dans la réalisation de leurs objectifs et cibles. Cependant, des résultats substantiels ont été obtenus par des initiatives visant à contribuer indirectement à la réduction des émissions de GES et la littérature indique que les villes européennes ont bien progressé vers leurs objectifs pour 2020.