Résumé
Après une présentation d’expériences de plusieurs de ses membres (Care France, Entrepreneurs du Monde, WWF, Gret, Initiative Développement, Geres), la Commission Climat et Développement en tire des facteurs de réussite et des sources de blocages pour (1) une meilleure appropriation en interne des enjeux de genre et (2) une meilleure intégration du genre dans les activités des projets.
Quelques enseignements transversaux concluent le rapport :
- Les enjeux de genre et les enjeux climatiques supposent de réinterroger le système de pensée et de comportement dominant. Ils sont donc porteurs de processus de changement qui nécessitent de s’inscrire dans un temps long.
- Ne pas intégrer une perspective « genre » dans des projets « climat » n’équivaut pas seulement à ne pas changer la situation inégalitaire initiale mais elle peut conduire à la rendre pire.
- Compte tenu de la place des femmes dans la gestion des ressources naturelles et des enjeux de genre dans les prises de décisions liées à cette gestion, un projet « climat » aveugle au genre peut également être moins pertinent pour atteindre les objectifs de préservation de l’environnement.
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Du fait des inégalités de genre, les femmes sont également plus vulnérables face aux conséquences des changements climatiques et à l’épuisement des ressources naturelles.