Dans cette note, ORÉE développe une réflexion conjointe sur l’économie circulaire et la biodiversité, afin de proposer des solutions concrètes et efficientes dans la lutte contre le changement climatique.
Les enjeux climatiques du bâtiment sont abordés dans une approche globale, qui souligne l’importance d’une démarche multi-échelles et multi-acteurs. En outre, des exemples concrets illustrent les pistes d’actions pour inspirer les acteurs des territoires.
Cette nouvelle note s’appuie sur les Groupes de travail et Clubs Métiers d’ORÉE auxquels contribuent les membres du réseau.
Plusieurs idées phares ressortent de cette étude :
Agir dès la conception. L’extraction des matériaux, les transports et la phase chantier sont des étapes préliminaires cruciales lorsque l’on cherche à alléger l’impact écologique du bâtiment. Grâce des méthodes innovantes telles que l’éco-conception ou le biomimétisme qui prend la biodiversité comme source d’inspiration, il est possible de réduire efficacement et durablement l’empreinte du secteur.
Anticiper l’évolution des usages. La modularité et la réversibilité, mais aussi l’anticipation de la déconstruction,
contribuent également à réduire l’impact climatique du bâtiment. Un appartement dont le nombre et la taille des pièces est ajustable selon les besoins permet d’éviter son obsolescence prématurée. Limiter l’utilisation de matières complexes (alliage, colles…) facilite la déconstruction, le réemploi et le recyclage de matière.
Changer d’échelle d’action. Les synergies entre bâtiments génèrent une meilleure gestion des flux de personnes,
de matières et d’énergie. Les quartiers mixtes bureaux/habitations permettent par exemple de mutualiser des
équipements tels que les parkings, utilisés par des employés le jour et des habitants le soir. Avec la planification (PLU, SCoT…) les bâtiments doivent être inscrits dans leurs contextes territoriaux. Ainsi, les flux pensés à grande échelle favorisent une gestion plus efficace des ressources et une meilleure prise en compte de la biodiversité. C’est notamment le cas des bâtiments reliés à des réseaux permettant de récupérer la chaleur fatale des équipements industriels.