Le rapport se base, sauf indication contraire, sur les données et estimations fournies par les services du Fonds monétaire international (FMI), utilisées pour les Perspectives de l’économie mondiale (PEM) d’avril 2023. Les 45 pays d’Afrique subsaharienne étudiés sont classés en trois groupes distincts : pays exportateurs de pétrole, autres pays riches en ressources naturelles, pays pauvres en ressources naturelles.
Les données utilisées sont, dans la mesure du possible, conformes aux règles des méthodes statistiques internationalement reconnues, mais la portée des comparaisons internationales peut parfois être limitée par certains manques de données.
Malgré les 50 milliards de dollars de financements fournis par le FMI entre 2020 et 2022, l’Afrique subsaharienne fait face à une pénurie de financement dans un contexte économique régional préoccupant :
Toutefois, la situation n’est pas homogène. D’un côté, les pays qui ne sont pas dépendants des ressources naturelles pourraient connaître un regain de croissance, même modeste (principalement les pays de la Communauté d’Afrique de l’Est). De l’autre, des pays au poids économique conséquent participent à tirer la moyenne régionale vers le bas par le ralentissement de leur croissance économique (notamment l’Afrique du Sud).
Afin de pallier les déséquilibres macroéconomiques qui fragilisent la région, quatre domaines d’action prioritaires sont identifiés par le FMI :
💡 En complément du rapport, trois notes d’analyse explorent des problématiques d’actualité en Afrique subsaharienne. Premièrement, “Fragmentation géoéconomique” évoque les conséquences néfastes pour la région d’un monde de plus en plus morcelé, et invite à un renforcement de la résilience des pays. Ensuite, “Gérer les pressions sur les taux de change” décrit les facteurs des pressions sur les taux de change régionaux et envisage des solutions pour préserver les économies africaines. Enfin, “Combler une brèche » centre son attention sur les financements concessionnels pour l’action climatique.