Présentation de l'initiative

Avec seulement 5 % de la population ayant accès à l’électricité, 98 % des besoins en énergie de l’Ouganda rural sont couverts par des sources de biomasse provenant de la forêt, des terres arbustives, des déchets animaux et des résidus de récoltes, avec beaucoup de fumée ayant un impact négatif direct sur l’environnement et la santé, en particulier en provoquant des maladies respiratoires et oculaires. Comme 85 % des habitants de l’Ouganda sont engagés dans des activités liées à l’agriculture, la pression sur le bois de chauffage et les arbres pour l’approvisionnement en charbon de bois, la demande pressante et les fourneaux inefficaces font augmenter les prix, au détriment du budget de nombreuses familles pauvres qui souffrent des dépenses énergétiques domestiques.

Ce projet établit un modèle très utile pour comprimer des matériaux recyclés tels que le papier, le carton, la sciure, la terre et les déchets organiques, afin de fabriquer des bio-briquettes pour la cuisine, qui sont égales ou supérieures au charbon de bois. Les briquettes qui en résultent sont également rentables et produisent moins de fumée, ce qui est bénéfique pour la santé humaine. Elle poursuit trois objectifs :
– Créer une activité génératrice de revenus pour les femmes grâce à la vente des surplus de briquettes de charbon de bois produites pour leur permettre de subvenir à leurs besoins fondamentaux et servir de vecteur de changement social.
– Réduire la pollution de l’environnement en transformant les déchets agricoles en charbon de bois en briquettes sans fumée pour assurer les soins de santé des jeunes enfants.
– Développer un combustible de cuisson bon marché pour remplacer le charbon de bois/combustible bois qui contribue à la déforestation, à la dégradation de l’environnement et empêche la forêt de jouer un rôle de puits de carbone. Pour chaque tonne de briquette de charbon de bois issue de la biomasse, environ 88 arbres d’un diamètre d’environ 10 cm sont sauvés de la coupe.