KIVÛDI – L’ombre qui protège
Le but de Kivudi est de lutter contre la déforestation en en développant une agriculture durable, créer un modèle économique à partir des cultures récoltées et réinjecter l’argent récolté dans le reboisement et l’amélioration des conditions de vie des populations environnantes, tout en protégeant l’environnement.
Présentation de l'initiative
Notre association possède une ferme de 22 hectares à Kinshasa, contenant des terrains ainsi que de la forêt. Le but de Kivudi est de lutter contre la déforestation en en développant une agriculture durable, créer un modèle économique à partir des cultures récoltées et réinjecter l’argent récolté dans le reboisement et l’amélioration des conditions de vie des populations environnantes, tout en protégeant l’environnement.
Concrètement, nous voulons créer une ferme agroponique (hors sol) afin de diversifier le type de denrées récoltées au delà de seulement le maïs ou le manioc et de maximiser cette production afin d’aller vendre toutes ces récoltes à Kinshasa. Avec l’argent récolté, le but est de développer la ferme, reboiser les forêts, sensibiliser les populations concernant l’environnement et offrir aux populations une alternative au bois à tous les niveaux de leur vie (construction des maison, charbon, chauffage des aliments), cause principale de la déforestation au niveau local.
Avec un revenu régulier généré à partir de l’agriculture, on pourra acheter du matériel, former des gens, embaucher du personnel pour protéger et surveiller la forêt, dans un modèle économique indépendant, qui ne repose pas sur le besoin de recevoir continuellement des subventions.
Le but de ce projet est de lutter contre la déforestation au Congo en développant une agriculture basée sur le modèle durable.
Etude de faisabilité, diagnostic
01/01/2022 - 01/01/2024
Afin d’anticiper la venue de notre projet, nous avons d’ores et déjà formé un partenariat avec les fermes environnantes. Nous les avons réunies et avons formé une coopérative appelée l’union des fermiers du plateau du Batéké. A l’heure actuelle, nous avoisinons les 50 fermes partenaires, ce qui signifie potentiellement autant de terrains en plus du notre autour duquel développer notre modèle d’agriculture durable, d’économie et de reboisement.
Dans le cadre d’observation autour de la ferme, nous avons remarqué, en nous renseignant et en sondant auprès des populations qu’il y a un grand manque de diversité dans les produits cultivés. Beaucoup de fermiers disposent de stocks invendus de nourritures car ils produisent trop comparé à la demande réelle qui existe.
Ils savent qu’il y a un besoin, une grosse demande mais, étant au village, ils n’ont personnes pour acheminer les denrées jusqu’à Kinshasa où se trouvent les marchés, les points de vente, restaurants et autres éventuels acheteurs qui sont en nombre.
De plus, ces fermiers cultivent la même chose, c’est à dire le maïs et le manioc depuis des décennies, car il y a une demande permanente et immédiate à proximité, mais qui les empêchent de se développer au delà de ces deux produits.
Face à ce constat, nous avons eu la confirmation que le projet Kivudi répond à un besoin immédiat, et est, de ce fait, très attendu dans la région.
En fonds propres pour le moment, grâce aux diverses levées de fonds que nous effectuons localement depuis plus de 5 ans. En effet, plusieurs fois par trimestre, nous organisons des journées Kivudi où nous servons et vendons des plats africains. Les bénéfices récoltés sont systématiquement réinjectés dans notre trésorerie, ce qui fait que nous avons réussi à accumuler un peu plus de 10 000 euros.
de l'organisation
L’association Kivudi est déployée sur deux pays.
Au Congo, à Kinshasa, nous possédons une ferme de 22 hectares au sein de laquelle nous essayons de mettre en place des projets basés sur le développement durable. Nous essayons de sensibiliser les populations au problème grandissant de l’environnement, en développant une agriculture durable, en leur montrant des alternatives au bois dans leur vies quotidienne et en menant des projets de reboisement.
En France, afin de financer les dépenses liées à l’activité de la ferme (achat de matériel agricole, financement de voyages, paiement de prestataires), nous organisons des levées de fonds plusieurs fois par trimestre, où nous servons et vendons des plats africains que nous avons préparés. Cela nous a permis de nous bâtir une trésorerie indépendante afin de ne pas dépendre des différentes aides pour nous financer, mais également de créer des rendez vous où nous faisons de la sensibilisation autour du problème de déforestation au Congo.