Projet de restauration et de conservation durables des atouts socio-écologiques et environnementaux des APACs du village De Ke (PReCoDu – ASE2)
L’ONG a pour mission de développer l’économie verte, de prévenir et d’apaiser toutes les souffrances "vertes" et humaines en toute impartialité sans discrimination notamment de nationalité, de race, de sexe, de classe, de religion ou d’opinion politique. En somme lutter pour un Bénin vert basé sur l’économie verte.
Présentation de l'initiative
D’une superficie d’environ 4ha, les aires de conservation communautaires Siligbozoun et Houessiozoun sont aujourd’hui dominées par des formations forestières de types : forêts galeries et zones humides composée de six sources thermales.
La diversité floristique est évaluée à 19 espèces végétales, dont 51 espèces de plantes médicinales d’après de récents inventaires de JEVEV ONG. Ainsi, les investigations, réalisées en 2013 auprès des populations riveraines des forêts, ont révélé qu’elles abritent une diversité animale appréciable composée de petits mammifères (céphalophes de Grimm, guibs hanarchés, etc.), de reptiles (varan de terre, python sebae, etc.), de rongeurs (aulacodes, écureuils, Damans des rochers, Damans des arbres, etc.), d’oiseaux (francolin, engoulevent), de poissons (silures, clarias, etc.). Elles constituent aujourd’hui un refuge idéal pour la faune sauvage.
Ces aires de conservation communautaires ont été depuis 2010 accompagné par JEVEV ONG. A l’origine, la démarche participative et communautaire mise en place a facilité la réorganisation du comité locale de gestion, appui à l’autonomisation à travers la promotion des AGR. La gestion de ces forêts connaît aujourd’hui une dégradation et déforestation sévères suite à suite à l’avènement de la pandémie et le niveau de vie des communautés.
Avec la propagation de la pandémie, la période du tourisme international, qui commence en décembre et finit en mai, a pris également un coup et les bénéfices économiques, dont jouissaient ces communautés, se sont arrêtés. Le manque de revenus liés aux activités touristiques et artisanales a ralenti la vie au sein des communautés gardiennes de ces aires de conservation. Ceci fragilise le mode de vie des communautés et accentue la dégradation, la déforestation et le braconnage. Les populations doivent se tourner vers l’agriculture et la chasse, mais il est impératif que toute entreprise dans cette zone soit menée de façon durable, non destructive et respectueuse des écosystèmes, donc sans nuire à la survie de la population faunique.”
La pandémie et ses conséquences ont énormément déstabilisé l’économie de la zone et ont poussé les populations à chasser et à couper du bois en désordre sans aucun respect de principes de conservation de la biodiversité. On ne sait encore jusqu’à quand la CODID-19 va libérer l’humanité et en particulier les communautés des aires de conservation Siligbozoun et Houessiozoun.
C’est dans ce contexte actuel de COVID-19 que l’ONG JEVEV (Jeunesse et Emplois Verts pour une Économie Verte) veut renforcer la résilience des communautés autours de ces aires de conservation à la base à travers de solutions adéquates et durables aux différents problèmes qui empêchent la préservation durable de ces aires et de ses habitats. Nous utilisons des approches participatives et prenons en compte les aspirations et/ou les besoins réels des communautés à la base.
Renforcer la résilience des communautés à travers des solutions adéquates et durables pour répondre aux différents problèmes qui empêchent la préservation des aires communautaires
Financement en cours
projet toujours en cours
- 2 Sources naturelles d’approvisionnement d’eau sont aménagées pour promouvoir la pratique de lavage des mains
20 Jeunes femmes et 10 Jeunes Hommes vulnérables du sont formés en aquaculture - En moyenne 300 tonnes d’espèces aquacoles naturelles sont produites par an
- 5 Bacs hors sols sont expérimentés et mise à la disposition de l’association
- 4 étangs sont aménagés
- 2 cages flottantes sont mises à disposition de l’association
- 30 aquaculteurs ont maitrisé la production de provende et de fumure organique à base de la jacinthe d’eau
- Des pistes d’accès aménagés
- 2 plans de circuits éco-touristiques réalisés
- Un trombinoscope de compétences hard et compétences soft est réalisé
- Un site YouTube est disponible en ligne
- 15 Jeunes entrepreneurs verts acteurs éco-touristiques sont formés et sont suffisamment informés sur les atouts et opportunités liés au tourisme
- 10 Acteurs de la communauté forestière dont les têtes couronnées et 5 acteurs dont 2 membres de JEVEV ont participé aux partages de bonnes pratiques et transfert de technologies
- La communauté forestière des deux aires communautaires ont accès aux informations sur [MH1] la prévention et les mesures de protection contre le COVID-19
- Toutes les populations de la zone ciblée se protègent et il y a absence de cas infectés et zéro mort enregistrée par l’équipe mixte de secours COVID du centre de santé de la commune
- L’Association des Apiculteurs des villages de Ké et Dokomé est mise sur pied et est efficacement gérée telle une entreprise
- Le tourisme durable est promu dans les deux communautés
Le projet a été financé via un programme de micro financement pour l’environnement mondial PMF/FEM PNUD BENIN
de l'organisation
L’ONG JEVEV (Jeunesse et Emplois Verts pour une Economie Verte) est composée d’hommes, de femmes et de jeunes de toutes professions confondues ayant des expériences diverses et variées dans plusieurs domaines ; c’est par la mise en œuvre du plan stratégique 2020 – 2025 que l’ONG JEVEV entend amorcer sa contribution au développement des ressources humaines pour mieux asseoir les bases d’un développement durable pour les populations à la base à travers le social, l’environnemental, et le volontariat.
JEVEV est une Organisation Non Gouvernementale dont la mission vise à renforcer le développement à la base à travers la recherche de solutions adéquates et durables qui répondent aux différents problèmes qui empêchent l’épanouissement holistique des populations. L’intention est de prôner le développement de l’économie verte, la transformation des modes de productions et de consommation et enfin être acteur de la réduction et de la limitation de la croissance des émissions de gaz à effet de serre. Elle utilise des approches participatives et prend en compte les aspirations et /ou besoins réels des communautés à la base à travers des stratégies de recherche-action.
JEVEV intervient essentiellement dans les domaines de la protection de la faune et de la flore, de la lutte contre la pauvreté et les vulnérabilités et en particulier réduire les écarts entre les hommes et les femmes en favorisant les statuts des femmes dans nos sociétés traditionnelles et leur implication dans le processus de développement durable et intégré. L’ONG JEVEV est une organisation de gestion, de promotion de l’économie verte, de l’éducation environnementale, de l’entrepreneuriat vert, du volontariat et des programmes d’échange en République du Bénin.
VISION
Être à l’horizon 2025, une organisation régionale professionnelle, crédible, dynamique, rayonnante et représentative de toute la société civile béninoise de jeunesse intervenant sur la thématique genre et changement climatique à travers la promotion de l’économie verte et du volontariat, intégrée aux dynamiques régionales et internationales, présente dans toutes les instances nationales de décisions et d’actions pour la promotion du volontariat, de l’économie verte, du genre et changement climatique et de l’emploi vert des jeunes.
MISSIONS
Replacer la recherche du bien-être dans une logique de développement humain basé sur un environnement écologique moins dégradé et un environnement socioéconomique adapté.
OBJECTIF GLOBAL
Contribuer au développement des ressources humaines pour mieux asseoir les bases d’un développement durable pour les populations à la base à travers le social, l’environnemental, et la santé.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
Développer les capacités par l’information, la formation et la pratique adaptées aux communautés à la base :
- Innover et/ou collecter les informations des innovations vertes, les réflexions pour constituer les bases de données en vue de faciliter l’accès d’un plus grand nombre de connaissances disponibles
- Identifier et accompagner les projets villageois concrets
- Mobiliser les personnes, surtout les jeunes les plus vulnérables de compétence technique et rechercher le financement pour la mise en œuvre des projets villageois d’information et de formation socio – communautaires, socio-économiques et environnementales.
Faire réduire les écarts entre les hommes et les femmes en favorisant les statuts des femmes dans nos sociétés traditionnelles et leur implication dans le processus de développement
Activités principales :
- Education et Droits des hommes
- La conservation de la biodiversité, l’agriculture biologique
- La gestion des écosystèmes aquatiques notamment la zone côtière
- L’éducation environnementale en milieu scolaire et non scolaire
- L’énergie (énergies renouvelables)
- La justice environnementale, L’éco-tourisme, le foncier rural
- Les changements climatiques
- La Gestion Intégrée des Ressources en Eau GIRE
- Le renforcement des capacités des cadres
en collaboration
Créé en 1992, l’année du Sommet de la Terre de Rio, le Programme de petites subventions du FEM incarne l’essence même du développement durable en « pensant globalement et en agissant localement ». En fournissant un soutien financier et technique aux projets qui préservent et restaurent l’environnement tout en améliorant le bien-être et les moyens de subsistance des populations, le SGP démontre que l’action communautaire peut maintenir un juste équilibre entre les besoins humains et les impératifs environnementaux.
Le PMF reconnaît que la dégradation de l’environnement, telle que la destruction des écosystèmes et des espèces qui en dépendent, l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre dans notre atmosphère, la pollution des eaux internationales, la dégradation des terres et la propagation de polluants organiques persistants, met toute forme de vie en danger. Cependant, les communautés pauvres et vulnérables – les principales parties prenantes du SGP – sont les plus à risque car elles dépendent de l’accès aux ressources naturelles pour leur subsistance et vivent souvent dans des écosystèmes fragiles.
Le programme accorde des subventions allant jusqu’à $50.000 directement aux communautés locales, y compris les populations autochtones, les organisations communautaires et d’autres groupes non gouvernementaux pour des projets dans les domaines de la biodiversité, de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique, de la dégradation des terres et de la gestion durable des forêts, des eaux internationales et des produits chimiques.