Projet sur l’eau au Somaliland
Le Somaliland est situé dans des zones sujettes à la sécheresse, il y a souvent de longues saisons sèches, les sécheresses sont récurrentes, il n'y a pas de rivières pérennes, les seules disponibles sont les rivières saisonnières qui dépendent des précipitations et qui s'assèchent pendant les derniers mois de la saison sèche.
Une initiative de Bilan Awdal Organisation Somalia
Présentation de l'initiative
Il s’agit pour le ministère de s’approcher des objectifs suivants :
– Atténuer les effets des sécheresses et des pénuries d’eau dans les zones rurales et urbaines du pays en exploitant manière sélective les eaux de surface et les eaux souterraines,
– Introduire une gestion intégrée des ressources en eau en utilisant les énergies renouvelables et, si nécessaire, en les couplant (systèmes combinés) à l’électricité tout en créant des sources de revenus, tout comme des installations sanitaires communautaires et une irrigation supplémentaire,
C’est à cet égard que le ministère des ressources en eau soumet la présente note conceptuelle à la Banque Islamique, à l’Organisation de la coopération islamique afin de soutenir, par le financement des projets proposés, les priorités définies dans le projet. Notre objectif est de concevoir et de fournir une idée crédible pour apporter des solutions durables au problème en question : (a) – Barrages ruraux Hafir ; (b) Périurbains ; (c) Forages stratégiques et (d) PDI urbains, principalement Hargeisa.
Activités proposées :
– Construction de six nouveaux barrages HafirDams sur le Plateau de Haud pour assurer la fourniture de suffisamment d’eau et/ou d’installations sanitaires aux communautés rurales et à leur bétail dans les zones sujettes à la sécheresse
– Forage de dix trous de sonde stratégiques pour atténuer la pénurie d’eau
– Construction de dix mini systèmes d’eau et de vingt puits peu profonds dans les zones côtières
-Renforcement des capacités du ministère par la mise en place d’une plateforme de forage avec l’ensemble des équipements (bulldozer, grue d’entretien,…), d’instruments géophysiques, d’équipements/médias de surveillance de la qualité de l’eau avec des réactifs et des outils de l’Institut de technologie de l’eau ou de développement de puits.
-Mettre en place un système d’assainissement à faible coût et d’accès à l’eau potable, pour les communautés périurbaines et les personnes déplacées dans toutes les villes du Somaliland, afin de faire face aux nouveaux afflux de personnes déplacées
– Mettre en place un système d’assainissement à faible coût et d’accès à l’eau potable, pour les personnes déplacées à HargeisaPeri-Urban
– Améliorer les normes des forages stratégiques en les intégrant à l’éclairage solaire/électrique (systèmes combinés), aux installations sanitaires, à l’amélioration de la formation et à l’acquisition des compétences des communautés pour maintenir les normes sanitaires. Ces forages stratégiques sont les seules sources d’eau disponibles pour ces communautés rurales pendant les longues saisons sèches.
Les troubles civils des années 80 et du début des années 90 et les sécheresses dévastatrices qui se sont produites en 2012 ont laissé les Somaliens, en généra,l et le Somaliland, en particulier ,dans des conditions épouvantables, car leurs moyens de subsistance ainsi que leurs sources d'eau ont été détruits. Par exemple, six énormes barrages artificiels ont été construits sous le régime militaire sur le plateau de Haud, à la frontière de l'Éthiopie. Malheureusement, tous ont été détruits ou sont hors service par manque de réhabilitation et les zones rurales n'ont pas pu ni su faire face à la demande qui en a résulté. En conséquence, cela a provoqué une migration humaine de masse vers les villes qui n'ont pas pu absorber les personnes déplacées car tous les services publics des villes étaient déjà insuffisants. Ainsi, la demande en eau dans les zones urbaines a augmenté de manière exponentielle alors même que la capacité du ministère est limitée. En bref, le ministère des ressources en eau a besoin d'aide dans le plan de rétablissement des installations hydrauliques en mettant l'accent sur les quatre domaines suivants : (a) HafirDams ruraux ; (b) Périurbains ; (c) Forages stratégiques et (d) PDI urbains, principalement Hargeisa.
Mise en oeuvre
27/09/2020 - 27/09/2021
Voici les objectifs visés :
– Construction de six nouveaux barrages HafirDams sur le Plateau de Haud pour assurer la fourniture de suffisamment d’eau et/ou d’installations sanitaires aux communautés rurales et à leur bétail dans les zones sujettes à la sécheresse
– Forage de dix trous de sonde stratégiques pour atténuer la pénurie d’eau
– Construction de dix mini systèmes d’eau et de vingt puits peu profonds dans les zones côtières
-Renforcement des capacités du ministère par la mise en place d’une plateforme de forage avec l’ensemble des équipements (bulldozer, grue d’entretien,…), d’instruments géophysiques, d’équipements/médias de surveillance de la qualité de l’eau avec des réactifs et des outils de l’Institut de technologie de l’eau ou de développement de puits.
-Mettre en place un système d’assainissement à faible coût et d’accès à l’eau potable, pour les communautés périurbaines et les personnes déplacées dans toutes les villes du Somaliland, afin de faire face aux nouveaux afflux de personnes déplacées
– Mettre en place un système d’assainissement à faible coût et d’accès à l’eau potable, pour les personnes déplacées à HargeisaPeri-Urban
– Améliorer les normes des forages stratégiques en les intégrant à l’éclairage solaire/électrique (systèmes combinés), aux installations sanitaires, à l’amélioration de la formation et à l’acquisition des compétences des communautés pour maintenir les normes sanitaires. Ces forages stratégiques sont les seules sources d’eau disponibles pour ces communautés rurales pendant les longues saisons sèches.
Voici le contexte dans lequel s’inscrivent les conséquences pour le Somaliland:
Les troubles civils des années 80 et du début des années 90 et les sécheresses dévastatrices qui se sont produites en 2012 ont laissé les Somaliens, en généra,l et le Somaliland, en particulier ,dans des conditions épouvantables, car leurs moyens de subsistance ainsi que leurs sources d’eau ont été détruits. Par exemple, six énormes barrages artificiels ont été construits sous le régime militaire sur le plateau de Haud, à la frontière de l’Éthiopie. Malheureusement, tous ont été détruits ou sont hors service par manque de réhabilitation et les zones rurales n’ont pas pu ni su faire face à la demande qui en a résulté.
En conséquence, cela a provoqué une migration humaine de masse vers les villes qui n’ont pas pu absorber les personnes déplacées car tous les services publics des villes étaient déjà insuffisants. Ainsi, la demande en eau dans les zones urbaines a augmenté de manière exponentielle alors même que la capacité du ministère est limitée.
En bref, le ministère des ressources en eau a besoin d’aide dans le plan de rétablissement des installations hydrauliques en mettant l’accent sur les quatre domaines suivants :
(a) HafirDams ruraux ; (b) Périurbains ; (c) Forages stratégiques et (d) PDI urbains, principalement Hargeisa.
1 Dilla Water Development Awdal 175000$
2 Idhanka Awdal 1 75,000$
3 Baki Awdal 175,000$
4 Boorama Water Agency Shaaba Boorama 400.000$
5 Idhanka Water Deelopment Idhanka 175000$
Subtotal 119000
A propos
de l'organisation
de l'organisation
Le Somaliland se situe dans des zones sujettes à la sécheresse, les saisons sèches sont longues et fréquentes, les sécheresses sont récurrentes, il n’y a pas de rivières pérennes à l’année, les seules disponibles sont les rivières de saison sèche qui dépendent des précipitations et qui s’assèchent pendant les derniers mois de la saison sèche. Les populations nomades du Somaliland souffrent de la pénurie d’eau, qui cause des dommages drastiques dans les zones rurales et urbaines. Don, l’eau est naturellement rare. Mais, pendant les deux courtes saisons des pluies de Gu et Dayr (respectivement au printemps et à l’automne de trois mois chacun), des pluies torrentielles annuelles moyennes d’environ 350 mm (bien que sporadiques) et occasionnellement des inondations déversent d’énormes quantités d’eau dans la mer ou la rendent inaccessible par évaporation et/ou infiltration.
Mais, pour pallier les pénuries d’eau, sous la direction de l’ONG Bilan Awdal Organization, au cours des deux dernières décennies, différentes institutions, le gouvernement, les ONG locales, les OING et d’autres ont fait et continuent de faire des efforts louables en réhabilitant et en construisant des ressources en eau pour exploiter les eaux de surface et les eaux souterraines et ainsi augmenter la disponibilité de l’eau, mettant ainsi une eau autrefois trop rare à la portée d’un grand secteur du Somaliland. Le secteur d’activité de l’eau soutient les différentes utilisations de l’eau, y compris les usages domestiques, le bétail, l’agriculture et d’autres utilisations importantes comme les industries.
Malgré cela, à ce jour, l’accès à une eau saine et adéquate pour la plupart des gens reste insaisissable. Et l’une des principales raisons est que peu ou pas d’efforts ont été faits pour améliorer la qualité de l’eau, bien que l’on sache que l’eau saine et salubre a un profond profond sur la santé publique.
On estime que plus de 78 % des populations rurales n’ont pas accès à l’eau potable (OMS/UNICEF) et que la plupart s’approvisionnent en eau et en bétail auprès de sources ouvertes : sources, Berkads (captage d’eau rectangulaire artificiel), puits peu profonds, barrages, étangs saisonniers dont la plupart s’assèchent généralement en hiver ou pendant les saisons sèches ou, sont souvent contaminés par des déchets animaux/humains qui se dispersent dans l’environnement (les déchets tant secs que liquides sont rejetés dans l’environnement sans être traités) propageant des maladies hydriques.
D’autre part, de nombreux facteurs, dont les conflits civils et les sécheresses persistantes, ont anéanti le bétail autrefois immense, du pays et, malheureusement, la pauvreté prévaut aujourd’hui. Cela a provoqué une migration humaine de masse vers les villes où les services publics sont déjà insuffisants ou inexistants. Les nouvelles personnes déplacées vivent dans des conditions épouvantables, sans eau ni installations sanitaires, et survivent grâce à l’aide alimentaire humanitaire. Nous pensons que c’est un domaine dans lequel notre ministère a besoin d’une assistance immédiate afin qu’il puisse fournir de l’eau et des installations sanitaires.
Un autre domaine très important dans lequel le ministère a besoin d’aide est la réhabilitation et/ou la construction de nouveaux Haafirs (grands bassins artificiels de collecte d’eau de pluie) dans la région du plateau de Haud qui est voisine de l’Éthiopie (zone sujette à la sécheresse également), et qui a une valeur élevée pour ce pays car c’est là que la plupart du bétail, l’épine dorsale de l’économie de ce pays.
Un troisième aspect important pour lequel ce ministère a besoin d’aide pour améliorer les forages stratégiques communautaires dans tout le pays (seule source d’approvisionnement en eau des communautés rurales pendant les longues saisons sèches). Cette modernisation peut être réalisée en les dotant de lumières solaires/électriques et d’installations sanitaires tout en améliorant les connaissances et les compétences des populations par le renforcement des capacités.
En conclusion, le ministère des ressources en eau estime qu’il est impératif d’écrire et de transmettre cette pétition au projet de développement de la Banque islamique, dont il considère qu’elle a l’obligation morale de nous soutenir dans notre quête pour fournir de l’eau potable et salubre à toutes les communautés du Somaliland en général et aux zones mentionnées dans cette note conceptuelle en particulier.
Autres partenaires / soutiens
Amoud Foundation Somalia
Africa Education Trust Somaland
UNEPSomalia
Ministère de l’Agriculture du Somaliland
Quelques organisations allemandes