Mozambique

Récupérer les rues pour les piétons et les cyclistes en Afrique

Grâce à l'amélioration des infrastructures pour les piétons et les cyclistes, le projet vise à contribuer à la baisse du nombre de décès liés aux accidents de la route dans les pays cibles pour le ramener en dessous de la moyenne annuelle africaine de 26,6 décès pour 100 000 habitants.

Une initiative de Programme des Nations unies pour les établissements humains

Présentation de l'initiative

Grâce à l’amélioration des infrastructures pour les piétons et les cyclistes, le projet vise à contribuer à la baisse du nombre de décès liés à la circulation routière dans les pays cibles, pour le ramener en dessous de la moyenne annuelle africaine de 26,6 décès pour 100 000 habitants. Cet objectif sera atteint grâce à l’accélération des efforts des gouvernements et des financiers dans les domaines de l’élaboration des politiques, de la mise en œuvre locale et des investissements visant à concevoir des rues plus sûres et à créer des espaces publics habitables.

Le projet propose quatre résultats par le biais de conseils politiques, d’une assistance technique, d’un plaidoyer et d’un apprentissage régional sur la conception de rues plus sûres dans et entre les pays africains. Il tire parti des initiatives partagées dans le cadre du Réseau africain pour la marche et le cyclisme et de l’élan croissant autour de la relation entre la mobilité active, la santé et le changement climatique.

Au Mozambique, des efforts conjoints avec le ministère des transports et de la communication et la municipalité de Quelimane vont dans ce sens. Au cours de l’énorme événement pour la célébration de la 80e année de la ville de Quelimane, divers événements sont organisés dans le but de discuter et de sensibiliser au thème proposé, tels que :

  • un débat de haut niveau sur les politiques locales et nationales en matière de sécurité routière et de mobilité active ;
    des activités de création de lieux engageant les citoyens et les décideurs, comme la peinture d’une fresque sur la mobilité active et la sécurité routière, la peinture temporaire d’un carrefour avec une session participative avec les principales parties prenantes de la sécurité routière au niveau local et national ;
  • une exposition photo sur la mobilité ouverte avec des photos sélectionnées lors d’un concours ouvert à tous les citoyens. D’autres actions seront menées pour soutenir le gouvernement dans la révision des politiques existantes en matière de mobilité active et de sécurité routière.
Objectif

Le projet vise à améliorer la sécurité routière et la pratique de la mobilité active dans les villes africaines. Le projet est régional, mis en œuvre en Guinée, au Kenya, au Mozambique, en Éthiopie et au Rwanda, en collaboration avec les principaux ministères et au moins une municipalité par pays.

Niveau de réalisation

Recherche en cours

Dates du projet

Projet en cours

Résultats quantitatifs
  • Détermination des besoins essentiels des communautés locales en matière de sécurité routière à Kisumu, établissement de liens entre les maires sur les questions essentielles de mobilité.
  • Formation sur la sécurité routière et la conception des rues dispensée à plus de 100 parties prenantes dans 4 pays.
  • Un événement de création de lieux (avec la peinture temporaire d’un carrefour, la réalisation d’une fresque murale, un concours et une exposition de photos et un marathon cycliste) et un débat et un niveau national avec la représentation du ministère des Transports et de la Communication et les maires des 53 municipalités sont actuellement en cours dans la ville de Quelimane, au Mozambique.
Résultats qualitatifs

Le projet est toujours en cours. Toutefois, au cours de sa première année de mise en œuvre, il a donné lieu à des échanges de ville à ville et à des possibilités pour les autorités locales des villes intermédiaires de s’inspirer des meilleures pratiques ayant une portée plus locale. Le projet a également inclus plusieurs activités d’engagement communautaire centrées sur l’innovation numérique et l’inclusion. Il s’agit notamment d’un hackathon à Maputo et d’un atelier Minecraft à Kisumu. Ces activités ont permis de mieux comprendre les besoins des usagers vulnérables de la route. En outre, une activité de création de lieux a eu lieu à Quelimane, au Mozambique, lors de la célébration des 80 ans de la ville, ainsi que d’autres activités de sensibilisation du grand public et des décideurs.

Financement

Le projet a été financé par l'UNRSF (United Nations Road Safety Fund).

A propos
de l'organisation

Programme des Nations unies pour les établissements humains

Site web
Elena Sentieri
Coordinateur du secteur des politiques urbaines et des établissements humains durables - Bureau de pays d'ONU-Habitat au Mozambique
elena.sentieri@un.org

ONU-Habitat travaille dans plus de 90 pays pour promouvoir un changement transformateur dans les villes et les établissements humains par le biais de connaissances, de conseils politiques, d’assistance technique et d’actions de collaboration. Pour aider à relever le défi de la mobilité, ONU-Habitat propose un ensemble complet de connaissances, de conseils et d’assistance technique pour aider les gouvernements nationaux et les autorités locales à élaborer et à mettre en œuvre des plans de mobilité urbaine durable et des stratégies d’investissement.

Retrouvez les sur
Un projet
en collaboration
Autres partenaires / soutiens

Dans le cas spécifique du Mozambique, nous avons coordonné et travaillé avec d’autres organisations, telles que :

  • Ministère des transports et de la communication
  • Municipalité de Quelimane
  • ANVIRO (association locale de vélos-taxis)
  • Jeunes volontaires locaux
  • D’autres partenariats sont en cours de création, notamment en synergie avec la mobilité durable du Grand Maputo, où les partenaires actuels de ce projet seront engagés.