Présentation de l'initiative

L’UICN (2001) a fait état d’une crise mondiale du milieu marin, soulignant la nécessité d’une action urgente, avec 10% des récifs coralliens du monde irrémédiablement dégradés et la moitié des mangroves côtières du monde défrichées et converties à d’autres utilisations. Cependant, les progrès accomplis dans la lutte contre ces impacts sont insuffisants et selon les évaluations récentes, malgré de nombreux engagements gouvernementaux, la perte de biodiversité s’accélère dans la plupart des régions du monde (IPBES, 2019).
La surpêche, associée à des pratiques de pêche dommageables, a conduit à des réductions de nombre des principales pêcheries mondiales, ainsi qu’à une destruction importante de l’habitat. Ces effets sont également observés dans les écosystèmes côtiers, notamment sur les écosystèmes de mangroves. Ces écosystèmes présentent des avantages en tant que puits de carbone naturels, mais ils jouent également un rôle clé dans l’adaptation naturelle. Ils réduisent les effets des ondes de tempête et de l’érosion côtière et présentent donc des avantages clés pour les services écosystémiques. Cette étude fait état d’un exemple de ce type, où l’interaction de l’activité humaine exacerbe les risques climatiques, avec l’abattage de mangroves pour le séchage du poisson. L’étude a examiné de nouvelles approches pour réduire les risques climatiques ainsi que pour répondre aux pressions sous-jacentes du développement, avec une analyse de l’introduction des énergies renouvelables comme carburant pour le séchage du poisson.