Présentation de l'initiative

Compte tenu de la faible densité, des distances importantes, de la faible consommation d’énergie et de la population majoritairement rurale, ce projet universitaire de Columbia propose la création de l’entreprise Solar Crane & Kob (SCK) pour vendre une lanterne solaire à LED (une seule ampoule de 3W avec jusqu’à 310 lumens) avec plusieurs ports USB pour charger les téléphones portables et autres petits appareils (par exemple, les ventilateurs et les sèche-cheveux).
En raison de l’absence d’un écosystème financier pleinement fonctionnel dans les zones rurales, un mécanisme de financement par répartition de l’argent mobile utilisant les téléphones portables sera mis en place – étant donné que près des trois quarts de la population en possèdent un. En Ouganda, le taux moyen de rayonnement solaire est élevé tout au long de l’année, ce qui crée un environnement propice au bon fonctionnement de ce produit.
Une fois que la production initiale, la distribution et un réseau intégré de financement de la dette auront été établis avec un large éventail de ménages ruraux, les produits « Upgrade » seront introduits progressivement : un smartphone à prix coûtant (pour générer de nouveaux clients et obtenir un crédit positif) ; un réfrigérateur solaire (stockage frigorifique limité, possibilité de co-marquage avec Uganda Breweries Limited (UBL)) ; un système d’irrigation au goutte-à-goutte à l’énergie solaire (économie à dominante agricole confrontée à des sécheresses extrêmes plus fréquentes) ; et une cuisinière solaire (plus de 95 % des Ougandais utilisent des combustibles solides pour cuisiner, ce qui constitue un risque sanitaire et un polluant à l’intérieur des habitations).
En ce qui concerne les partenariats, le SCK cherche à établir un partenariat avec le gouvernement du Mouvement national de résistance ougandais (NRM) sous la forme d’une initiative « Route, électricité et éducation » qui tire parti des ambitions communes en matière de construction d’infrastructures rurales et d’électrification à prix coûtant. Ensuite, le second partenariat est avec le ministère de la santé et le ministère de l’éducation et des sports sous la forme d’une subvention pour acheter et vendre un kit subventionné aux mères ougandaises – car 4 filles ougandaises sur 5 ne vont pas au lycée et les mères instruites ont plus de deux fois plus de chances d’éduquer leurs enfants.