TonFuturTonClimat a pour objectif le renforcement des capacités de la jeunesse burkinabé, togolaise et béninoise en milieu rural afin d’allier réponses environnementales et développement socio-économique, avec notamment la construction de projets d’entrepreneuriat, la formation technique et le renforcement d’associations de jeunes professionnels.

• Depuis 2017, TonFuturTonClimat a touché 436 bénéficiaires directs,12 500 bénéficiaires indirects et 155 000 personnes. TFTC a permis à 11 associations de jeunes de développer des pratiques résilientes grâce à des interventions diverses, dont notamment :
• Forage à énergie solaire et système d’irrigation goutte à gouttes au Burkina Faso de 1,5 hectares.
• 26 500 plants dont des plants forestiers et des plants à valeurs économiques mis en terre au Bénin et Togo.
• Développement du compostage dans les trois pays (production de 9 363 Kg),
• 114 personnes formées au sujet des foyers améliorés, dont 3 artisans sur la conception des composantes métalliques, production de 143 foyers améliorés à usage domestique et de 25 foyers pour la transformation agroalimentaire.
• Renforcement des activités économiques et des capacités de 11 associations.
• Construction de 40 toilettes écologiques ECOSAN, formation de 4 maçons et 5 activités de sensibilisation dispensées pour réduire la chaine de contamination des maladies liées à l’eau et à l’assainissement.
• 18 formations de renforcement de capacités des jeunes

Les résultats démontrent que TonFuturTonClimat a su mobiliser de nombreux bénéficiaires qui n’étaient pas tous intéressés par les questions climatiques avant le projet et qui n’avaient, pour la moitié d’entre eux, jamais participé à des initiatives de protection de l’environnement. De plus, une grande majorité des bénéficiaires ont acquis les connaissances pratiques qu’ils désiraient avoir comme la production de compost, la construction de foyers améliorés ou la production de plants en pépinières. Il est également important de souligner que la plupart des bénéficiaires ont adapté leurs pratiques suite aux formations et que nombre d’entre eux estiment avoir les connaissances et techniques nécessaires pour continuer les actions mises en place. L’adaptation des pratiques a couvert tous les domaines d’actions de #TFTC ce qui est un atout majeur du projet. Par exemple, notons des résultats palpables au Togo où la moitié des champs cultivés par les bénéficiaires profitent aujourd’hui du compost produit au cours de #TFTC. Les foyers améliorés construits au Bénin ont permis un allègement du fardeau de la coupe du bois et ont diminué la déforestation des écosystèmes alentours.  Du côté des partenaires, le partage d’expérience et la collaboration entre les acteurs sont des points positifs qui ont été particulièrement mis en avant. Une des forces du partenariat du projet TFTC est la complémentarité entre les acteurs. Chaque partie prenante détient une expertise propre et dont l’association vient augmenter l’impact du projet, que ce soit par rapport à la mobilisation et au renforcement de capacité des jeunes (SIE-GWP-AO), à la mise en œuvre (SIE, GWP-AO et partenaires pays) et à l’expertise technique spécifique (GWP-AO et partenaires pays) ou à la mobilisation des parties prenantes (SIE, GWP-AO et partenaires pays) et au rayonnement régional et international (SIE et GWP-AO). TFTC s’appuie en outre sur un engagement fort des différents acteurs dans les pays d’intervention dont les communes, les autorités coutumières et religieuses, les propriétaires terriens, les services techniques déconcentrés (eau, agriculture, élevage, environnement) et les associations de jeunes bénéficiaires. En outre, le projet a bénéficié d’une excellente visibilité dans la région et à l’international, avec 38 communications publiques et plusieurs expressions d’intérêt d’acteurs régionaux de taille, dont la CEDEAO – Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Gouvernement du Québec (Programme de coopération climatique internationale), le Global Water Partnership (GWP), la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC) et de l’Agence de l’Eau Artois Picardie (AEAP).