Énergie • Dans le monde d’après, l’Asie attise la flamme des énergies fossiles
Progressivement évincées en Europe et aux États-Unis au profit du gaz ou des renouvelables, les centrales à charbon conservent un fort soutien public en Asie. Dans le monde d’après, les fossiles n’en finissent pas de brûler.
Dans le monde d’après, l’Asie attise la flamme des énergies fossiles
Les premiers mois de la pandémie ont été marqués par une chute sans précédent de la demande d’énergie et des émissions connexes dans le monde entier, avec le ralentissement de l’activité économique et les mesures de confinement imposées dans plusieurs pays.
- Au cours de cette période, le charbon, le gaz et le pétrole ont connu de plus fortes baisses de leur demande, tandis que les énergies renouvelables ont été davantage sollicitées.
- À mesure que le monde s’adapte à la pandémie et que les économies se redressent, la tendance observée est non seulement une expansion continue des énergies renouvelables, mais aussi une reprise du charbon et des énergies fossiles.
- Cette reprise, largement concentrée en Asie, est juxtaposée à un contexte d’engagements croissants en faveur de la réduction des émissions et de la transition énergétique, et à la non-rentabilité croissante du charbon.
- Le gaz, lui, bénéficie toujours d’une croissance forte, notamment par le biais du Gaz Naturel Liquéfié. Cependant, on assiste également à un activisme croissant contre son utilisation, alors que les substituts renouvelables sont de plus en plus accessibles.
Bien qu’il soit concurrencé par le gaz et les renouvelables et que sa croissance ait ralenti durant la pandémie, le charbon conserve une place de choix dans le mix énergétique asiatique.