Usage des sols • L’arbre qui cache la forêt : les engagements croissants et le ralentissement de la déforestation masquent le déclin des puits de carbone
Après un pic en 2016, la perte du couvert forestier mondial a ralenti, quoique de façon erratique. La perte de forêts primaires est due en grande partie à la déforestation pour l’agriculture commerciale, et les émissions qui en résultent ont augmenté, tandis que le puits de carbone nets des forêts s’est réduit.
- La perte annuelle de couvert forestier mondial ralentit depuis le pic atteint en 2016, mais reste supérieure à la moyenne 2000-2015. La capacité de stockage du carbone par les forêts continue donc de s’affaiblir.
- L’Indonésie a fortement ralenti son rythme de déforestation, qui accélère en revanche en RDC et au Brésil.
- Les objectifs internationaux contre la déforestation (Déclaration de New York), pour accélérer le reboisement (Défi de Bonn) ou pour la biodiversité (objectifs d’Aichi), n’ont globalement pas été atteints.
- Les financements pour la biodiversité et les forêts sont en croissance. Les crédits carbone « fondés sur la nature » sont moteurs dans le développement des marchés carbone volontaires.